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Evidemment…

Evidemment partir en mer en février à la voile est une bonne idée. Peu importe le mois de l’année, être en mer est toujours une bonne idée. Oui, il fait froid (pas tout le temps), oui ça bouge (pas tout le temps), oui on cohabite avec des gens qu’on ne connaît pas dans un petit espace (presque tout le temps, sauf à la proue du bateau ou aux toilettes).

Regarder l’endroit où le ciel et l’eau se marient, les nuances de bleu, de gris, l’eau transparente au Frioul et les poissons bleus et les goélands qui tournent autour du bateau espérant grignoter un truc, le soleil qui se lève à l’île verte dans la baie de la Ciotat, qui se couche sur le Vieux Port ou à Carry le Rouet. Se sentir alignée, respirer, réfléchir, se laisser bercer, discuter, refaire le monde (ma grande passion), manger des cahouettes et jouer à la pétanque et s’endormir bercée par l’eau. Y aller et revenir chez soi en TER et navette fluviale. Le ski c’est has been quand on n’habite pas à côté…Récit photographique chronologique.

Kundera disait “il semble qu’il existe dans le cerveau une zone spécifique qu’on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté”. Etre dehors du p’tit déj à l’apéro, même en février, avec un téléphone en mode avion et pas de bruit donne à ma vie sa beauté…

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Sud, Poésie de la vie, Environnement, Food, Transmission Chris Calmettes Sud, Poésie de la vie, Environnement, Food, Transmission Chris Calmettes

Une journée à l’école Vert la table

Se former à la cuisine végétale.

Fin novembre j'ai passé une belle journée chez Vert la table qui est une école de cuisine végétale. Au programme transmission, bienveillance, cuisine et partage. Ariane Roques était la cheffe intervenante de cette journée consacrée à la cuisine crue.
Ici aucune protéine animale. Une façon de cuisiner qui ne s'invente pas mais s'apprend et qui joue avec tout ce que la nature peut nous offrir de textures et de couleurs. 
Cuisiner c'est créer des plats pour les partager, c'est singulier puisque chacun apporte sa touche personnelle à une recette commune, c'est partir de soi pour aller vers le nous. Et c'est une aventure qui va sûrement aller au delà de l'école...
25 Novembre 2021
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La cabane du monde.

Tout commence par une idée de résistance…

Ariane Roques est cheffe, ardente défenseuse d’une cuisine végétalienne nomade et responsable, elle travaille en Provence autour de tables éphémères. 
Shirine et Marc sont les heureux propriétaires de la Cabane du Monde et du domaine viticole du Cadavre Exquis à la Bastidonne dans le Vaucluse. 
Là-bas la vigne est cultivée comme au siècle dernier, elle s’épanouit, n’est pas taillée, elle est naturellement enherbée, n’est pas contrainte par des fils de fer, les taillis sont préservés et la faune y batifole, pas ni ficelée. Elle pousse à l’ombre parfois des 150 des 450 arbres fruitiers plantés à côté des ceps et on ne la pousse pas à produire beaucoup afin de ne pas l’épuiser produit ce qu'elle doit donner sans être forcée. Le raisin récolté va lentement atteindre le stade de vin dans des Marie-Jeanne en verre qui seront enterrées dans le domaine, parfois pendant quatre années ou plus. Long travail du soleil, de la température de la terre, des énergies du vivant et de la patience. Ici, on travaille comme on vit et on aime la vie, la nature et ce qu’elle peut nous offrir. Le domaine est habité par des poules, des canards, des chats, des ânes, des chevaux de trait pour retourner gratter la terre de temps en temps. Les cigales sont chez elles et la nature est reine. La cabane est faite qu’avec des matériaux récupérés et a sa propre histoire. 
La cuisine d’Ariane s’harmonise avec le cycle des saisons, créativité et gourmandise sont ses qualités premières. Elle investit des restaurants sous la forme de résidence culinaire et cette fois ci c’est au coeur même du Lubéron qu’elle nous régale. Ariane cuisine l’après midi, porte directement ouverte sur le ruisseau et la forêt. 
Le soir, la Cabane se transforme en endroit magique, digne de nos rêves de gosses, où les lanternes s’allument, où tonneaux, hamacs et chaises dépareillées 
accueillent les chanceux qui savent. Vous ne trouverez pas beaucoup de publicité, le bouche à oreille et Instagram via Ariane permettent de connaître ce petit coin de paradis. 
De la résistance individuelle aux résistances collectives, le concept de décroissance commence à faire son chemin. Prendre soin de la planète, tous à notre façon comme un petit colibri 
Eté 2020.
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